19/02/2016
Janvier 2016 - Février 2016 (dite "Saison II")
Après des éliminations prématurées en coupes officielles, c'est une saison bien tranquille que les olympiens ont offerte à leur public. Sans crises, sans exploits, sans surprises, seule la vision à long terme fait encore rêver les commentateurs. Les supporters sont par ailleurs impatients de revivre les grandes soirées de Ligue des Champions dont ils ont été privés pour la première fois depuis 10 saisons.
CHAMPIONNAT
Satisfaisant
Des débuts hasardeux, une suite paisible. C'est ainsi qu'on pourrait résumer le parcours de l'OM en championnat. Un déplacement catastrophique face aux Dragons Montois en match d'ouverture précède un nul 1 partout contre La Sallette, puis une nouvelle désillusion face au promu Morcenx-Bourg. Le déménagement de Gabs donne de l'air à tout le monde, à peine de quoi se rassurer avant d'affronter l'Excelsior AC, qui confirme son statut de dur à cuire depuis bientôt 4 saisons. 
La suite des matches allers est malgré tout bien menée, permettant à Marcel de recoller au peloton des poursuivants formé de Loucat, Rasmus et Andretinho.

Une courte défaite pas forcément méritée contre Begnis confirme l'incapacité des olympiens cette saison à faire le poids face à de grosses équipes, et ce en dépit de l'entente et de la discipline collectives. On retiendra donc la série de 8 matches invaincus qui achève la saison, avec une bien belle prestation de Marcel à la réception des Dragons Montois en clôture de championnat (match nul 2-2).
L'Olympique de Marcel récolte de la troisième place synonyme de tour préliminaire de Ligue des Champions. Même récompense pour Excelsior AC, Morcenx-Bourg, et celui qui a parfaitement joué son rôle d'outsider, Nilvert et son équipe des Orchidoclastes.

[justifier]Le Bétis est logiquement relégué après le départ d'Iceman et l'implosion du club. Pont-la-Roche le devance de justesse, les drômois auteurs d'une saison peu reluisante n'ont pas été suffisamment opportunistes pour profiter au mieux des absences d'Andretinho. Leur destin va se jouer contre Boss Shunsuke, troisième du championnat Pro.
Duel au sommet : Federer détrône Begnis
Il faut rendre à César ce qui appartient à César... et à Federer ses lauriers de champion.
La Sallette a été à la hauteur de son statut de tenant du titre, mais la tâche s'est avérée trop lourde face au multi-finaliste de Ligue des Champions. Begnis et ses hommes sont corrigés 3-0 chez les amateurs de Leffe dès la 6ème journée. Les Dragons Montois ont réalisé un parcours époustouflant aussi bien en coupe qu'en championnat. En Champion's League, même si ce ne fut pas toujours simple, le club se hisse en finale pour un remake de la dernière édition : Getals-Federer, et cette fois, ce sont les Dragons qui remportent 1-0 le trophée de champion de Confédération 6, à la faveur d'une prise de risque tactique de l'adversaire, usé par la World Cup.
Et en Ligue Élite, rien à dire : aucune défaite au compteur, et une attaque de folie - Excelsior AC fut le seul club à tenir tête à l'ogre, avec de spectaculaires 3-3 à l'aller et 5-5 au retour - en témoignent les 60 buts marqués en 18 journées (soit une moyenne d'un peu plus de 3 buts par match
), un bilan très au-dessus des performances habituelles des clubs champions, qui gravitent entre 40 et 50 buts. Une efficacité offensive qui s'explique aussi par la conjoncture sportive (2 clubs à la dérive et quelques étourdis). Cela reste tout de même 15 réalisations de plus que son nouveau dauphin La Sallette. Le club de Begnis reste néanmoins un concurrent sérieux, auteur d'un bon parcours en Ligue des Champions ; un modèle à suivre pour l'OM.

Du côté des prestations individuelles, Santini fait une fois encore parler de lui.
Avec 27 buts, l'attaquant de l'Excelsior remporte un cinquième titre consécutif de meilleur buteur du championnat. Il est loin devant Klose et les olympiens Soral et Fabio Cointreau (qui totalisent tout de même 29 buts à eux deux).

Et c'est encore un rouge qui s'empare d'un titre honorifique : De Smet termine meilleur buteur devant un Zlichi vieillissant.
Avec une affluence en demi-teinte, l'Olympique de Marcel récolte une bien maigre consolation : le classement du fair-play. 
Un coup d'oeil au championnat Pro, où les relégués Omiya Ardija et Classic Legend ont fait pâle figure, ils terminent à 10 longueurs du podium, formé de Sita, sacré champion, Sir Julien, ainsi que nos amis japonais qualifiés en match de barrage.

Saison noire pour Noce Blanche et Lensois on Line, qui vont laisser leur place - entre autres - au camarade Majax. 
DES PAROLES ET DES ACTES
Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, tourner sept fois son doigt dans sa poche avant d'agir : voilà de sages paroles, aujourd'hui plus que jamais d'actualité. Après l'affaire des quenelles qui avait défrayé la chronique en 2014, la liberté d'expression (#jesuischarlo) marque de nouveaux progrès en la matière. En effet, le DVD des Une-deux désaccordées de Soral et Naulleau sera retiré de la vente en mars 2016, suite à la plainte du multi-millionaire Pierre Gerbé. "Le football n'est pas un sport de tatas, à l'inverse du cyclisme qui est bien une affaire de pédales", "on peut comprendre l'intérêt d'un président de club pour l'élevage de jeunes sportifs africains de 14 ans... mais d'un vieil homosexuel de 80 ans ?", tels sont les propos de l'attaquant olympien qui ont auront eu raison de la diffusion au grand public de la série d'entretiens sur pelouse autour d'un ballon rond enregistrés il y a quelques années en arrière.
C'est ainsi en confédération 6 : on peut rire des chtis (à Miami), des marseillais (en Thailande), des corses (en... Corse), humilier en primetime les paysans isolés ("l'amour est dans le pré"), viser les Bidochon, les électeurs "mécontents" et les "fous d'Allah". Pour tout le reste, il y a Mastercard.

Les deux protagonistes désormais réunis sous le même maillot n'ont pas encore dit leur dernier mot. S'ils acceptent de se plier aux conclusions du jugement, ils ont décidé de revisiter le scénario des Une-deux pour une ultime représentation avant mise à l'index. Profitant de la disponibilité du stade Marcel Boulet à l'intersaison, Soral et Naulleau livreront une prestation son et lumière devant pas moins de 40000 spectateurs. Sur le modèle des comédies musicales, les deux acteurs vont investir la pelouse ballon au pied pour une séance d'entraînement on ne peut plus loquace, entourés d'une vingtaine de figurants parmi lesquels Frédéric Zemmour, Antoine Chouard, Éric Taddei, Vivien Faurisson et Barévou Condemimes.
Soutenus par le club qui a pris toutes les dispositions pour parer tous les prétextes de "troubles à l'ordre public" (on ne badine pas avec l'état d'urgence, et encore moins avec les tatas d'urgence, avis aux bègues...
), les deux olympiens offriront une opposition de style, de philosophie, de niveau de jeu, de vision du sport et du monde en général, qui pourrait paraître pour une vulgaire partie de streetsoccer, mais s'achève sans aucun doute sur des étirements fédérateurs.
Voilà de quoi décompresser avant la reprise...
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