29/12/2013
Octobre 2013 - Décembre 2013 (dite "Saison 17")
Une saison bien décevante pour les supporters comme pour les joueurs, mais un dénouement, somme toute, assez logique.
CHAMPIONNAT
Mi-figue, mi-raisin
C'est le moins que l'on puisse dire, le parcours de Marcel cette saison aura été en dents de scie. Un très bon départ, belle maîtrise face aux promus comme contre les costauds, mais des pertes de moyens et de réussite contre des clubs, qui eux, n'en manquent pas. La première déconvenue est subie face au Bonneuil FC, un match pleinement dominé par les Franciliens, alors en pleine puissance. Deux journées plus tard, c'est le NYFC qui signe sa première victoire de la saison - et quelle victoire !! - 3 buts à 0 à domicile, au plus grand bonheur des supporters. Morcenx-Bourg aura quant à lui sa revanche de l'élimination en coupe nationale.
Les matches retour s'avèrent tout aussi compliqués à gérer, mais pas contre les mêmes adversaires. Alors que les ténors FC Kateur - Pont-la-Roche - Bonneuil FC se montrent impitoyables, le FC Igualada reste une équipe âpre et bien organisée : match nul, 1 partout.
Le tournant de la saison : la finale de coupe des Challengers. Les titulaires cadres de l'OM ayant failli dans le devoir de persévérance, d'exemplarité et d'agressivité, sont mis à l'écart par l'entraîneur pour les deux dernières journées de championnat face aux deux promus, tous deux en difficulté pour le maintien. La fougue et l'inexpérience ne font pas le poids face à des formations bien rodées, la quatrième place est perdue in extremis à la J18 au profit du FC Igualada. Marcel termine cinquième, le verre à moitié vide, ou à moitié plein.

L'élève s'incline face au maître
On savait la saison particulièrement délicate à gérer, en termes de pression mentale et d'endurance physique, pour les précédentes gloire de Hoolantine : le FC Kateur, fraîchement couronné de ses trois titres de champion, vainqueur de coupe Hoolantine et vainqueur de la coupe des Challengers ; et Pont-la-Roche 26-07, lauréat de la prestigieuse Ligue des Champions. Pour chris, il s'agit de quatre compétitions à affronter dès les premières semaines de la saison. Éliminé prématurément dans la selectissime World Cup, compétition réunissant les meilleurs clubs du monde, le parcours en coupe nationale est chaotique, éliminé en 8èmes de finale par une ES Milloise survoltée. En Ligue des Champions, le bourreau s'appelle Asder et exécute chris en 1/4 de finale, au terme d'un match retour très disputé (3-1 / 1-2). Sans aucune compétition sinon la L1, Pont-la-Roche devra faire preuve de sang-froid pour atteindre une première place tant convoitée. Car Bonneuil FC, en pleine bourre, entend bien s'y accrocher...
Le rendez-vous est donc fixé à la 17ème journée. L'élève en pleine ascension, steph, contre le maître, chris, sans trophée depuis 2 saisons. C'est Pont-la-Roche qui aura le premier et le dernier mot, enfin, surtout un seul mot, un seul : VICTOIRE ! Elle sera savourée, pas tout à fait sereinement, contre l'ES Milloise, mais comme dirait l'autre, "qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse !".

Bravo les verts et bleus (surtout verts, oui, et alors, j'ai rien trouvé d'autre...)
Quant à notre ami Asder, son club, le FC Kateur, a été au rendez-vous et a relativement bien réussi ses challenges. Malgré un coup de moins-bien en championnat, il s'est montré intraitable en coupe Hoolantine, ainsi qu'en Ligue des Champions, en perdant la finale face aux monstres Dragons Montois par la plus petite des marges : 1-0. La section Hoolantine de la 45ème Confédération se montre donc au niveau, solide, avec des leaders pleins de régularité.
Qu'on se le dise : nous seront au rendez-vous lors de la prochaine Coupe Inter-Confédération, en 2014 !
Et le champion du monde de descente est....
Hop-hop-hop, on déchausse les skis, on remet les crampons, et on enfile les gants de boxe pour affronter une polémique bien pathétique : la descente du NYFC en deuxième division. En Hoolantine, on a beau avoir de bons joueurs, si on ne les place pas où il faut quand il faut, c'est au mieux une purge, au pire une valise (à Marcel, on en sait quelque chose). Par conséquent, lorsqu'on donne pour consigne "jouez court et à ras de terre" à des garçons espacés de 20 mètres les uns des autres, ben... voilà, quoi... on se retrouve en queue de peloton, voire pire. Et pire, ça s'appelle dépendre des résultats de ses concurrents. Pour finir lanterne rouge. Les choix de stand by me en fin de parcours n'étaient malheureusement pas compatibles avec un maintien du NYFC. Manquer de fair-play, c'est aller à l'encontre des valeurs sportives. Il n'a pas été question de corrompre l'adversaire (ou tout autre concurrent), ou d'insulter qui que ce soit. Pour une deuxième saison consécutive, donc, une figure de la C45 - en Ligue des Champions quelques mois auparavant - cède sa place à d'autres prétendants. Mais l'épisode de la relégation, à l'instar d'Excelsior AC, ne devrait qu'être bénéfique pour repartir sereinement à zéro.

COUPE DES CHALLENGERS
Un parcours réussi... presque
C'est LA déception de la saison. Peut-être même de l'année 2013. La coupe des Challengers, trophée valorisant les clubs montants et les outsiders majeurs de la confédération, était, jusqu'en 1/4 de finale, un parcours de santé pour l'OM, qui pour sa première participation, a vu éclore, à l'occasion, le talent d'un jeune attaquant fraîchement sorti du centre de formation : Blazé Guyindulo. Les choses se compliquent en phases finales ; un premier affrontement contre le Standard de Liège de pieteltoro, une revanche de la demi-finale de ligue des Champions de décembre 2012, perdue, comme chacun se souvient, aux tirs aux buts. Ça passe 1-0 pour Marcel, qui va devoir se frotter au très costauds jaunes et verts du FC Godge. En réalité, c'est une leçon de football qui va être donnée, la demi-finale est remportée largement, 4 à 1. De son côté, l'AS Monaco, modeste club de deuxième division, élimine le FC Merlus-an-Oriant en 8èmes, et se hisse jusqu'en finale. 
On juge l'Olympique de Marcel ultra-favori pour le titre : un mental au top, l'expérience des finales perdues, et la polyvalence tactique devraient suffire à s'octroyer ce trophée tant attendu dans les bistrots de la ville, où, quand même, on ne joue pas au loto-foot pour rien, sans blague...
Marche ou crève
La rencontre commence. Duels âpres, défense monégasque solide, ce sera plus compliqué que prévu. 30ème minute. Faute sur Leffmen. L'attaquant de l'OM est touché, mais tient debout. Changement demandé. Changement refusé. Le système Défifoot ne dispense pas de match un joueur blessé si ce changement n'est pas programmé, tant que la forme n'est pas "estimée inférieure à 50".
Si vous souffrez d'une entorse mais qu'à côté de ça, vous pétez de joie et de santé... Forme à 55 ! Debout, sur le terrain, et fissa !

Privée de son relayeur offensif, l'attaque de Marcel, assiste, impuissante, au but de la victoire des adversaires de L2. Merci défifoot.
Lose totale, quand tu nous tient... 

COUPE HOOLANTINE
Voilà, quoi...
Pas grand-chose à dire, ou plutôt à écrire, sur un parcours sans grandes surprises. On retiendra une superbe démonstration contre Morcenx-Bourg, du sang-froid contre FC Igualada, et un raté de plus contre Bonneuil FC. cette demi-finale fut le match de coupe par excellence (comprenez : action, suspens, retournements, plaquages, ikea, cornemuse, quenelle... oui, la fin, c'est pour voir si vous suivez). Bon, évidemment, retournements en défaveur de Marcel, dont la marque de fabrique est désormais officiellement la LOSE. Menés 3-1 à la 70ème, Bonneuil FC décroche miraculeusement un pénalty à la 89ème. Prolongations. But. 4 à 3. Bye-bye.
C'est finalement le FC Kateur qui remportera la Vioc', comme on l'appelle affectueusement, mais ça, je l'ai déjà dit plus haut...

MATCH DE LA SAISON
Olympique de Marcel - Pont-la-Roche 26-07
Championnat, 7ème journée
Score final : 3-1
Après une déconvenue face au Morcenx-Bourg et une déroute contre Bonneuil FC, on ne pouvait pas dire que Marcel aborderait sereinement ce classique de Ligue 1. mais comme par le passé en coupe nationale, cette confrontation reste particulière lorsqu'elle se joue à Marcel Boulet, tant elle ravive des souvenirs de victoires, donc de célébrations, donc de bitures.
Dans une enceinte gonflée à bloc, le quatuor offensif de l'OM, Artivhisk-Leffmen-Vuillemain-Etiendao se montre exemplaire et très efficace, à la faveur d'un schéma tactique, il est vrai, particulièrement adapté. Alexandre Vuillemain, attaquant phare nouvellement recruté, impose sa patte, 2-0 à la mi-temps, puis récidive à la rentrée des vestiaires. La réduction du score à une minute de la fin apparaît comme anecdotique. C'est le genre de scénario idéal pour faire le plein de confiance, devant 65000 supporters. L'OM a-t-il su en profiter ?... presque... c'est le mot de la saison... et le mot de la fin ! !


La composition olympienne :

Composition du Pont-la-Roche :

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